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Me suis mis à chanter

Brumes

Libre

Paris Sans Crasse

One more Kiss

L'Arc en Ciel

Un peu de Toi

Jours de Porcelaine

MapMonde

USA :
Le Père, le Fils, et le Simple d'Esprit

Bordeaux

Ma Chambre

Gosses de Rio

Guignol

Me suis mis à chanter ©

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Un jour que je repeignais en jaune jonquille
Le placard de l’entrée.
J’ai décidé de remiser mes ustensiles ;
Et m’ suis mis à chanter.

Finie ma vie de petit bonhomme tranquille.
Fallait tout arrêter.
Et je me disais : « tant pis si ça part en vrille,
Au moins j’aurai tenté. »

J’me prenais pas pour un chanteur de pacotille
Comme ceux d’la télé
Pas de « baby, j’te kieffe » pour tomber les filles
Et faire un max de blé

Je vous l’accorde, je chante comme une bille
Mais le monde est bien fait
Puisque je m’en tape des sunlights qui scintillent
Et d’la course au succès

...

En musique moi j’ai choisi une famille
Ceux pour lesquels j’en pince
Qui font des rimes en « ille », « gare au gorille»
comme l’ami « Brassens »

«Brel»et«Ferré», «Avec le temps va», tous s’en vont,
Eux « ne me quittent pas »
Franco de «Port d’Amsterdam», j’ voyage en chanson
Chantez, Chantez pour moi

...

J’me contorsionne pour jouer « La Tordue »
Je m’y plie tous les soirs
Pour qu’à l’automne, et les vendanges venues,
Je chant’ sur « le pressoir »

A vous mettre « Les Têtes Raides », je chanterai
Dans le tohu bohu
Et piquerai « Alexis » ton joli couplet !
« c’ que t’es bell’ quand j’ai bu … »

...


Quand le vin est tiré je voyage en ballon,
A bord d’une « tit’ Nassels »
J’ m’arrête pas à Nation, ce serait trop con,
La vie est bien plus belle !

Je croise là haut d’étranges volatiles :
« Une chauve souris »
Et le parachut’ de « Fersen » qui tombe pile
Oh le beau parapluie !

Jazz, Java, Bossa? « Craquer de fin bonheur » pour
Les mots de « Nougaro ».
Dansons « La Javanaise », en fredonnant « Gainsbourg »
Qu’importe le tempo…

Que la « Mano Negra » sonne, vienne la liesse !
Mi Amigo, « Chao » :
Rappelle moi qu’elle était « Verte ma Négresse »
Un soleil dans l’ métro

...

J’ m’encanaille sur une java syncopée
Je traîne vers « Pigalle »
« Hadji » et « Les garçons bouchers » sont attablés
Ils m’ont foutu la dalle.

Je voudrais bouffer comme un « Ogre de Barback »
J’me balade à « Panam »
Au son d’ l’accordéon, les Putains et les macs
Battent le macadam.

Bis, bis

...

Philippe Larue

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Brumes ©

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Au fil de l’eau,
Tiède au souvenir,
Comme un feu qui fume...

A Fleur de peau,
Frissonnant plaisir,
Une légère brume...

Je t’aime comme un animal
Jusqu’à la brûlure de ma chair
Qui dans ma nuque plante une tige de fer
Que j’arrache en un dernier râle

Lavé par le flot, je me dilue,
Tel un esprit aqueux,
Dans l’oubli blanc et bleu,
Pour n’être plus

Que source de chaleur
Chaleur humaine et humide
Tiède solution saline
Sublime larme de bonheur

Reste mon corps sur ton corps
Mon corps qui te recouvre
Comme un tas de pièces d’or,
Mon trésor que je couve

Si ma vie se consume,
Que ce soit pour chauffer ton corps
Baigne toi de ma brume
Comme une prairie à l’aurore

Au fil de l’eau,
Tiède au souvenir,
Comme un feu qui fume

A Fleur de peau,
Frissonnant plaisir,
Une légère brume

Philippe Larue

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Libre ©

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Libre ?
Oui, Je me sens libre.

Libre comme un naufragé
Au milieu de l’Atlantique,
Libre de nager
Vers l’Europe ou l’Amérique,

Libre de scruter l’infini
Pour ne voir que l’horizon,
Libre de m’accrocher à la vie
Comme on s’accroche à un tronc,


Libre d’espérer
D’hypothétiques secours,
Libre de penser
A un impossible retour,

Libre de croire en Dieu,
Un dieu si bon
Qu’il peut me sauver,

Libre de voir en Dieu,
Un Dieu si con,
Que j’ finisse noyé.

Un bruit de sirène
Retentit à l’horizon
C’est bien ma veine !
Personne ne répond !

Au grand festin
Du bal des requins
Je reviendrai demain
Aujourd’hui, j’ai pas faim !

J’veux pas finir puceau
Englouti par les flots
Faut qu’une fois je baise
Pour mourir à mon aise

Un bruit de sirène
M’attire vers le fond
Je nage à perdre haleine
Pour échapper aux poissons

A la vie, à la mort
Et vogue la galère
Navigue sur les mers
Et arrive à bon port

A la vie, à la mort
Et vogue la galère
Je voudrais vivre encore
Pour enfin toucher Terre


Bis

Philippe Larue

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Paris sans crasse ©

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Devenir altesse
S’faire appeler prince
Avoir la noblesse
D’exhiber sa « Benz »


C’est là qu’il faut être
Alors on s’y presse
Chercher à paraître
A toute vitesse


On monte à Lutèce,
Descend à Paname,
J’vis dans une pièce,
Aux odeurs infâmes.

Ville de promesses
Rêvée de province
Je crèche à Barbès
C’est là que ça coince

Sans salamaleck
J’vais bouffer au grec
Du mouton pas cuit
Dans un bouick pourri

C’est limite infecte
Mais j’ vis à Paris
Y’en a qu’ ça débecte
Moi ça me ravit


On est des millions
A croire au pognon
Mais le seul que j’ vois
M’file entre les doigts

Sans avoir un rouble
J’parle que de plâtre
Le demi vaut l’ double
Je paie tout fois quatre


Ca va me sourire
J’ai pas eu de veine
ç’aurait pu être pire
Finir dans la Seine

...

Comm’ chaque matin,
Périph saturé…
J’me gratte le tarin,
faut bien s’occuper

Voiture emboutie
Sur celle de devant
chuis coincé ici
Rivé au volant

Une hôtesse Fip
D’une voix suave
M’annonce que l’ type
A fini cadavre

Un tour de Paris
Deux tours de cadran
Aujourd’hui promis
Ma caisse je la vends


J’achète un scooter
J’me le fais piquer
J’prends le RER
Je me fais braquer

...

Adieu l’air vicié
Des rames bondées
j’use mes souliers
à m’époumoner

je respire enfin
la bonn’ pollution
j’étais un crétin
avant d’êt’ piéton

je reste attablé
voir les gens passer
un petit café
m’fait tout’la journée

J’traîne dans les parcs
« Cupidon s’en fout »
Il pose son arc
J’reste dans mon trou

Sans un sou en poche
Paraît qu’ j’ai l’air moche
Une tête de pioche
Une sale caboche

J’me croyais Gavroche
Mais certains m’ont dit
Que j’ finirai cloche
Sous les ponts d’ Paris

Pas là qu’il faut être
Pourtant, on s’y presse
Vouloir disparaître
A toute vitesse

Devenir altesse
S’faire appeler prince
Avoir la noblesse
D’exhiber sa « Benz »

C’est là qu’il faut être
Alors on s’y presse
Chercher à paraître
A toute vitesse

J’me croyais Gavroche
Mais certains m’ont dit
Que j’ finirai cloche
Sous les ponts d’ Paris

Paris, Paris, Pan pa lan pa lan
Paris, Paris, Pa pa pa pam pa pam
Paris, Paris, Pan pa lan pa lan
Paris, Paris, Pa pa pa pam pa pam

J’me croyais gavroche
Pan pa lan pa lan
Mais certains m’ont dit
Pa pa pa pam pa pam
Que j’ finirai cloche
Pan pa lan pa lan
Sous les ponts d’ Paris
Pa pa pa pam pa pam


Sous les ponts d’ Paris
Paris, Paris
Sous les ponts d’ Paris
Paris, Paris
Sous les ponts d’ Paris
Paris, Paris…
etc.

Philippe Larue

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Le plus beau mec du quartier


Chuis le plus beau mec du quartier :
Des pectoraux bien dessinés,
Une chaîne en or exhibée
Sur ma chemise débraillée…

J’ai soulevé des tonn’ de fonte.
Mon esprit est body_buildé.
Aux freluquets, je fous la honte,
Tellement je suis baraqué.

Elle est si grosse
Que je peux à peine arquer.
Chuis un beau gosse ;
Les filles j’ les fais craquer !

On m’appel’ Mister Univers,
Epilé sous les aisselles.
Oui, parce que même en hiver,
Je me balade en marcel !

Paraîtrait que j’ai les idées
Presqu’aussi courtes que mes manches.
Mais j’aime pas les gringalets
Qui sont taillés comme des planches.

Moi, j’ai jamais lu un bouquin,
D’toute façon ça sert à rien !
Suffit d’avoir des biscotos
Pour êtr’ le plus beau des machos.

J’fais un régime draconien
Car le muscle ça s’entretient :
Moi je bouff’ que des protéines
Et des cocktails de vitamines.

Il faut être prêt pour les J.O.
On m’interdit le jambon-beurre…
Je bouff’ des glaç’ à l’EPO
Et des hormon’ pour mon « quatre heures ».

Elle est si grosse
Que je peux à peine arquer.
Chuis un beau gosse ;
Les filles j’ les fais craquer !

Pas de pot ! J’me suis fait chopé.
J’l’ai mauvaise après le véto
Chuis le seul qu’il a surdosé !
Tout ça c’est pas vraiment réglo…

On m’a repris toutes mes médailles.
Déshonoré mais pas ruiné,
La veine dans ces représailles,
Le fric gagné je l’ai gardé !

Elle est si grosse
Que je peux à peine arquer.
Chuis un beau gosse ;
Les filles j’ les fais craquer !

Le seul revers à la médaille,
Celle que l’on m’a confisquée,
C’est que j’ai servi de cobaye
A des toubibs azimutés.

J’ai un cancer des testicules;
Plus une flèche à décocher.
Je crois qu’ c’est moi que l’on encule,
Puisque mon arc peut plus bander...

Elle est si grosse
Que je peux à pein’ pisser.
Chuis un bolos ;
La prostate est touchée !

J’étais l’ plus beau mec du quartier :
Des pectoraux bien dessinés,
Une chaine en or exhibée
Sur ma chemise débraillée…

J’ai soulevé des tonn’ de honte.
Mon esprit est body_buildé.
Aux freluquets, je laiss’ la fonte,
Tellement je suis déglingué.

Elle est si grosse
Que je peux à peine pisser.
Chuis un bolos ;
La prostate est touchée !

Philippe Larue

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Ma Ma Mia

 

Porté par le flot
D’la marée humaine,
J’entre dans l’ métro
Une eau souterraine…

Happé par la Terre
Foulée solitaire
J’vis ma vie en gris
Chuis un mistigri

Ti-ta-ti-ta-ti
Ti-ta-ti-ta-tère
Happé par la Terre
Foulée solitaire

Ti-ta-ti-ta-tère
Ti-ta-ti-ta-ti
J’vis ma vie en gris
Chuis un mistigri

Ces gens qui me toisent
Sans humanité…
Ces yeux qui me croisent
Sans me regarder.

Pourquoi le mépris,
Tant indifférence ?
Insufflez la vie
Dans vos existences

Les cocoricos
Des voisins d’en bas
Me traitent de bicot
J’aime une Fatma

Ma !Ma ! Ma !
Ma ! Ma ! Mia !

Ma !Ma ! Ma !
Ma ! Ma ! Mia !
Y a quelques années
On m’aurait traité
De sale rital
Un vrai carnaval

De surnoms infâmes
La plaie des français
Le violeur de femmes
Le sale immigré

Appelez moi Pollack
Qui piqu’ ton boulot
Traitez moi de black
Voir de sal’ négro

D’bridé de chintoc
Qui te vend du toc
Ta tête de turc
Ta caricature

De radin d’ Yuppin
Qui bouffe ton pain
De macaroni
Qui dort dans ton lit

Oui ! Oui ! Oui !
Quand t’es parti !

Oui ! Oui ! Oui !
Ta femm' me dit oui !
Quelques éraflures
Sur ta belle voiture
Et tu sors ton flingue
Mais qui c’est le dingue ?

Bouches à nourrir
Quand y a pas de rab
Je dois déguerpir
Je suis un arabe

Caus’ de tous tes maux
Tu m’ craches ta haine
Bêtement facho
Sans pensée humaine

Debout dans l’ métro
Et dans les campagnes
J’vous pass’ le micro
Ici c’est le bagne

Otez les rayures
Sur toutes les figures
Et chantez bien haut
Qu’on est tous égaux

Oh ! Oh ! Oh !
On est tous égaux

Oh ! Oh ! Oh !
Debout dans l’métro !

Ma !Ma ! Ma !
Ma ! Ma ! Mia !

Ma !Ma ! Ma !
Ma ! Ma ! Mia !

Parol’ d’immigrés
Accents d’vérité
J’fais un ptit emprunt
au fils d’italiens

Un macaroni
Michel Collucci
Coqu’luche des français
Mon Pôt' l'Enfoiré

Il y aura des hommes blancs… etc.

Philippe Larue

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“One more Kiss Dear”

On joue “One More Kiss”.
Tu m’invites à la danse,
mes mains se glissent
quand tu t’élances.

J’embrasse
ton sourire.
Sur la terrasse,
Tu m’attires
Vers un coucher d'étoiles sur Vénus.
Plus grand monde dans la station,
Tous partis pour Sirius
A la belle saison.

Je regarde la lumière bleuté de tes pensées pour moi
J'embrasse la galaxie à travers toi.
Tu montres deux étoiles qui nous ressemblent.
Elles vont bien ensemble.
Alors d'une main, je les saisis
Elles me brûlent, je souffle, les refroidis,
Je m'approche,
Et délicatement t'accroche
Une étoile à chaque oreille.

Un rayon de lune t’émerveille !!
Je le prends entre mes doigts,
Casse le joli fragment pour toi
Et le passe dans tes cheveux.
Je n’ai d’yeux
Que pour te regarder.

Parée pour aller danser sur la voie Lactée ?
Retiens ton souffle et sautons dans l'espace.
Aboli le temps qui passe,
Notre vaisseau fantôme dérive
comme « le bateau ivre ».

“one more smile Dear ............
one more kiss
one more”

Tiens ! une étoile filante !!
Faisons un vœu !
« Nous serons la comète des amoureux »,
Celle qu’Ils regarderont en rêvant à deux.
Embrassons nous jusqu'au bout du voyage sans fin,
Un baiser pour envoûter l'éternité,
L'éternité pour s’embrasser.

Je te serre si fort
Qu’en supernova nous finirons,
Faisant naître encore et encore
un soleil pour chacune de nos envies
un univers en fête au bal de nos folies

Philippe Larue

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LArc en Ciel

On m’avait raconté
Le plus beau des trésors,
A ses pieds se cachait
Une montagne d’or.

Chaque fois j’ai cherché,
Mais jamais n’ai trouvé.
Simplement déposées,
Des perles de rosée…


J’avais beau m’approcher,
Toujours il s’enfuyait
Mes larmes sont venues,
Et Il est apparu.

Enjambant le ciel
D’une heureus’ pensée
Dessinant pour Elles
La maison des Fées


Refrain A
Il pleut sur le monde
Des larmes de Fées.
Leur chagrin inonde
Nos cœurs desséchés.


Bis

RefrainB
Il pleut sur le monde...
Les armes déposées...
Leur chagrin inonde
Nos yeux irisés.


Bis

Refrain C
Et la Paix dans le monde,
Les armes déposées,
Que la joie inonde
Nos yeux irisés.

Bis

Philippe Larue

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Un peu de Toi ©

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Partout où mon regard se pose,
Je t’entrevois.
Comme si, en chacune des choses,
Il y avait un peu de Toi.

Au travers d’une vitre,
Mon regard se repose,
Vaporeusement fixe,
Sur un bouton de rose.

Mais d’un clin d’œil s’achèvent
Les instants les plus doux,
Et s’envole mon rêve,
Cette fleur, c’était Vous.

Les lignes de ta main
De mes doigts effleurés
Dessinent nos destins
A tout jamais liés.

Amour de cours d’école,
Passion de collégien,
Fredonne les paroles,
De ce petit refrain :

Partout où mon regard se pose,
Je t’entrevois.
Comme si, en chacune des choses,
Il y avait un peu de Toi.

Sur l’écran immense
de mes paupières closes,
Le film de mes amours d’enfance
Défile et soudain prend la pause.

Des images enfouies
Du temps des espérances,
Le passé ressurgit.
Ah ! l’aimable souffrance…

Sur un air de romance,
Accords de nostalgie,
Je chante l’innocence
De nos jeux interdits.

Non, je n’ai pas oublié
Que l’on s’est aimé.
Encor’ je me rappelle
Combien tu étais belle,

Refrain en canon

Toi,
Que jamais je n’ai revue,
Première fois,
Que je n’oublie plus…

Partout où mon regard se pose,
Je t’entrevois.
Comme si, en chacune des choses,
Il y avait un peu de Toi.

Philippe Larue

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Jours de porcelaine ©

Un jour de porcelaine
s’écoule radieux
Une chaleur sereine
M’envahit peu à peu

Je cligne les paupières
Tamisant le soleil
A la douce lumière
C’est mon corps qui s’éveille

Allongé au fond de la tasse
Il me verse un jour orangé
Où flottent en surface
Quelques nuages de lait

Tu me portes à tes lèvres
Pour boire mes paroles
Je ne sais plus si je rêve
Mais mon esprit s’envole

Tu as le parfum du bonheur
La saveur des jours heureux
Vienne le temps, passent les heures
Où l’on savour’ vivre à deux

Tu ris aux éclats de noisettes
Et je t’embrasse au chocolat
Je voudrais que le temps s’arrête
Quand je te serre dans mes bras

Philippe Larue

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MapMonde ©

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Depuis que je suis tout p'tit
Que je sais qu'la Terre est ronde
Que je fais faire la toupie
Aux hommes sur la Mappemonde

Que je pose à l'aveuglette
Mon doigt sur notre planète
Que je rêve de départ
M'en remettant au hasard

Je me suis toujours promis
Que je verrais du pays
Mais j'habite encore ici
Dans la banlieue de Paris

Je pousse jusqu'à Saint Ouen
Les limites de mon monde
Chuis jamais allé plus loin
Que la Garenne-Colombes

Lassé de courir la Terre
En voyageur immobile
Je quitte les jupes de ma mère
Je range mes Playmobils

Et "cochon" qui s'en dédit
Je m'embarque au prochain "porc"
Si je fais de la peine "aux truies"
"Ravi goret" sans remord !

J'fais ma malle pour les Indes
J'dis au revoir aux amis
Tant pis pour le cochon d'Inde
Quelqu'un prendra soin de lui

Du Cachemire au Népal
J'fais escale au Taj Mahal
Du Tibet jusqu'à Shangaï
Je serpente sur les rails

Je prends le prochain rafio
Adieu à tous mes joujous
Cahotant dans un tacot
Rendez vous à Katmandou

Aux sons de la sarabande
Echos de Marco Polo
En chemin pour Samarkand
J'roule ma bosse en chameau

Une tente et trois tapis
C'est le château de Versailles
Je vis mille et une vies
Dans un caravansérail

Avant qu'il ne soit plus temps
Je dois hisser la grand voile
Vivre mes rêves d'enfant
Et partir pour les étoiles

A bord d'un petit bateau
Une coquille de noix
Je cabote à Bornéo
Via Java et Sumatra

J'vais glisser sur la muraille
Pour plonger en Mer de Chine
Je veux pécher du corail
Dans des fonds d'aigue marine

Voir les poissons tropicaux
Ailleurs que dans un bocal
J'abandonne mes Légos
Pour une aurore boréale

Je débarque aux Amériques
En baie de San Francisco
En canoé pneumatique
Je descends l'Colorado

Sous le soleil du Mexique
Je m'enchante à Mexico
Je chaloupe en Jamaïque
Sur un air de Callypso

J'me pavane à La Havane
Fumant le cigarillo
Clopin clopant à dos d'âne
Je crapahute à Quito

Je prends le train pour les Andes
Bogota vers Santiago
Je voyage en contre bande
Jusqu'à Montévidéo

Puis à Rio je m'envole
Pour danser au carnaval
Terre est ballon de football
Chuis un enfant de la balle

Je trotte sur la planète
En comptant sur vous Gamins!
Un doigt posé sur ma tête
Pour m'indiquer le chemin.

Philippe Larue

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La Belle Maison

J’la voulais la belle maison
Et puis surtout un grand jardin
Avec des fleurs sur le balcon
Une pelouse avec des nains

Un portail radiocommandé
Ouvrant sur l’allée bien taillée
Un barbecue ce serait bien
Et dessous une nich’ pour le chien

Il y’ aura des massifs fleuris
Des pergola sur les terrasses
Que ça épate les amis
Et un peu les voisins d’en face

Une belle chambre en satin
Avec un lit à baldaquin
J’aménagerai la cuisine
Comme ils font dans les magasines

Le bricolage y a qu’ ça de vrai
Je n’ connais plus qu’un magasin
J’y passerais toutes mes journées
Chuis devenu le Roi Merlin

Le p’ tit Prince du tournevis
Et le Lancelot du marteau
Le boulot, c’est jamais fini
C’ que t’as, c’est jamais assez beau

Pour cuir’ la tarte et le gratin
Je veux un four à pyrolyse
Et un frigo américain
Le modèle expo « Myster Freeze »

Je referai la salle de bain
La mem’ qu’on a vu chez bidule
Dans l’angle, comm’ de vrais rupins
Une baignoire avec des bulles

Je paierai à croum le salon
Du mobilier en merisier,
En face de la télévision
Je mettrai un beau canapé

Ca y est ! Je l’ai achetée !
Dedans il faudra tout refaire
Il y en aura pour des années
Mais je suis motivé d’enfer !

(refrain)

Alors je perce encore un trou
Je rebouche et plante un clou
Je visse et dévisse au supplice
J’enduis et lisse puis tapisse

Je fais du béton en dormant
Quand c’est pas des rêves de plâtre
J’pose des placards coulissants
Ou des colonnes en albâtre

J’y passe toutes mes vacances,
Tous mes week-ends et mes soirées
Et je sue à devenir rance
Pour bâtir notre grand projet

Je gratte à devenir gaga
Jusqu’à en avoir mal au bras
C’est sûr un jour j’aurais tout ça
Au risque d’en devenir las…

(refrain)

Depuis que la piaule est finie
Que j’ai rangé tous mes outils
Restent le crédit à payer
Et le blues d’avoir terminé

Parce les enfants ont grandi
Et qu’ils sont tous déjà partis
Et que Les amis j’en ai plus
Mais au fond j’en ai jamais eu

Pourquoi ? Je ne sais quoi répondre
Peut êtr’ que j’avais pas le temps
Entre les pelouses à tondre
Et les murs à repeindre en blanc

Pourtant le temps de fair’ la fête
Je l’avais, mais je l’ai pas faite
J’ai trimballé tant de brouettes
Que j’ ai cinquante et des brouettes…

(refrain)

Sery Billy Ya qu'lui de vrai
Je n'connais plus qu'un musicien
J'l'écouterai toute la journée
Chuis devenu un ivoirien

Le Petit prince de la batt'rie
Et le magicien du bongo
Le tempo c'est toute sa vie
Il a le rythme dans la peau.

Philippe Larue

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USA :
le Père, le Fils et le simple d'esprit

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Que des gens louches
Des mâl’ et fils
Des Georges Bush
Le Pèr’, le Fils

Pas patriote
Papy Prescott
Oh! L'argent sale
Dollars du mal

D’la cocaïne
En soixante douze
Mon héroïne
Du temps du blues

Pilote de chasse
En première classe
Pour le Vietnam
Pas d'épigramme

Puis le whisky
Des alcoolos
Chercher l’oubli
De mes fiascos

Une faillite
Pour faire fortune
Une famille
Pour fair’ des tunes

La sienne, la mienne
Les Ben Laden
Faire des affaires
Sans frontières

J’arme Sadam
Et tire l’alarme
Quand je détruis
Je reconstruis

N.S.A.
C.I.A.
U.S.A
FBI
And G.I.
And Carlyle
Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie, Lie...

Pas de hasard
Pour guerroyer
Petro dollars
Pour se payer

Père du profit
Hallah Maison
Fils du prophète
Halliburton

Lâcher des bombes
A l’uranium
Tuer des hommes
Une hécatombe

Junior texan
Est sans remord
L'Afganistan
Compte ses morts

Accords d' Kyoto
Trop écolos
Pour l'industrie
Tout est permis

Droit de rêver
Sur la Grande Ourse
Droit de polluer
Côté en bourse

Truquer l’ Scrutin
Merci Frangin
Démocratie
Pas vu, pas pris

L'info utile
Feu James hatfield
Assassiné
Ou suicidé

Refrain

Philippe Larue

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Au Hasard d'une Rue

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Bouteilles à la main
Marchant de rue en rue
Je croisais en chemin
Ceux qui avaient trop bu

J’étais soûl ce soir là
Parce que c’était la fête,
J’étais soûl ce soir là,
Passant sous sa fenêtre.

Du haut de son balcon
Elle m’a apostrophé
Pour pas paraître-trop con
Je suis vite monté

Bercé du fol espoir
C’lui d’un amour de plus
Etre le Roi d’un soir
Au petit jour déchu

Me souviens d’ son prénom
Laur’ , délicieuse Laure
D’sa façon de dir’ non
Comme pour dire encore.

Elle se laissa aller,
Consentante victime,
A écouter de près
Mes désolantes rimes


Lui dire des poèmes
Des mots à chuchoter
Aimable stratagème
Pour voler un baiser

La chance m’a souri
Sur les lèvres de Laure
Mais elle est repartie
Et je la cherche encore

Parmi la viande soûle
J’ l’ai perdue dans la foule
Comme je l’ai connue
Au hasard d’une rue…

Philippe Larue

Musique : Belkacem Drif

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Bordeaux

A l’ombre d’une journée d’automne,
Foulant les pavés mouillés,
Je flâne sur les quais
Où n’erre plus personne,
Ces vieux quais de pierres
Où clapote une eau ocre jaune,
Ces vieux quais déserts
Battus par la Garonne.

Et les jours pleuvent
Sur les rives du fleuve,
Et ruissellent d’une eau sale
Sur les vitres brisées
Des hangars désaffectés ;
Mon Dieu qu’elle devient pâle
La lumière du ‘’port de la lune’’
Qui vît Bordeaux faire fortune
Sous un soleil éclatant !
Comme les vieux de Bacalan,
Qui tristement
Regardent
Les murs qui se lézardent
Avec le temps
Je contemple les quais de Bordeaux
Où n’accoste plus un cargo

Mon vieux Bordeaux
Sans un bateau de marchandises
Mon vieux Bordeaux
Que tes rives sont grises

Bordeaux, port de plaisance
Pour touristes en vacances
Bordeaux, port d’occasion
Pour croiseur en mission
Bordeaux, port fantôme
Où j’allais quand j’étais môme
Bordeaux, port de l’ennui
Où je traîne aujourd’hui

Bordeaux où viennent parfois de grands voiliers
Pour rappeler
Des jours anciens
Dont nul ne se souvient


Bordeaux, où naviguent encore
de vielles barques de pêcheurs
Dans le vieux port
Qui se meurt

Mon vieux Bordeaux
Sans un bateau de marchandises
Mon vieux Bordeaux
Tu agonises

Des vielles devantures
Il ne reste qu’un peu de peinture
Avec le temps tout s’efface
En vingt ans tout se casse ;
Les câbles sont rouillés
De ne plus servir
Les grues sont figées
Comme des souvenirs.

On entend plus les dockers du port
Qui pourtant gueulaient si fort
Et les marins
Qui chantaient le verre à la main
Et tous les gens
Qui vivaient simplement
De ce que les cargos
Déchargeaient à Bordeaux

Mon vieux Bordeaux
Sans un bateau de marchandises
Mon vieux Bordeaux
Tu te déshumanises

Allez savoir pourquoi
J’aime Bordeaux pour ces gens là
J’aime tout pareil les Capucins
Du Bordeaux la nuit
Du Bordeaux qui vit
Pour manger demain
Mais comme Mériadec
Qui a fini « High tech »
Les quais sont condamnés
A devenir musée

Mon vieux Bordeaux
Sans un bateau de marchandises
Mon vieux Bordeaux
Je te débaptise

Bordeaux touristique,
Refusant un trafic
Nuisant à ton esthétique,
Bordeaux aristocratique
Adroite en politique
Avec tes quartiers chics
Bordeaux repue de fric
Burdigala antique,
A nouveau je te baptise
D’une appellation contrôlée exquise
Résumant tous les Bordeaux en … « ique »
En un bref Bordélique.

Mon vieux bord de l’eau
Sans un bateau de marchandises
Mon vieux bord de l’eau
Que tes rives sont grises…

Philippe Larue

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Ma chambre

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Un évier, un lit, un bureau,
une prise pour la radio,
une étagère, une armoire,
plaqué au mur un vieux miroir.


Je m’étends sur le lit défait
déjà trop chaud, je me sens mal
Je ferme le store rouillé
filtrant une lumière pale


Appuyé sur l’évier bancal
dévisageant le temps qui passe
je me regarde dans la glace
livré au spleen des Fleurs du Mal


Je n’en peux plus de cette gueule
qui n’arrive plus à sourire
à force de rester trop seul
croisant les gens sans rien leur dire


Je ne connais pas mes voisins
Bonjour. Bonsoir. Comment ça va ?
Un petit signe de la main
et on rentre chacun chez soi.


J’ouvre le robinet qui fuit
d’où coule bruissante une eau tiède.
Ces putains de tuyauteries !
et leur bruit sourd qui vous excède...


Je recrache l’eau dégueulasse
mais qu’importe, je n’ai pas soif
je m’affale comme une masse,
exténué quoi que je fasse.


Je tourne et vire sur le lit
qui grince de tous ces ressorts.
Toujours plus mal, de mal en pis,
l’envie de quitter ce décor.

Ce fauteuil rouge, éventré,
ces tiroirs qui ne ferment plus,
ces livres que j’ai déjà lus,
cette vie qui n’a plus d’attrait.


Désespérément triste et seul
quand je voudrais tout partager,
désespérément triste et seul,
et tant de choses à donner.
...

Philippe Larue

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Claudine Lebègue

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Ca faisait une heur’ qu’ j’attendais mon plat
Mais au Limonair' ça ne rigole pas
Pas de service pendant le spectacle
Alors j’ me suis fadé une vraie débâcle

La contrebass’ chantait comme un chaudron
Mais c’était le cadet de mes soucis
J’attendais mon croustillant de saumon
En m’ demandant c’ que je foutais ici

...

Voilà ti pas qu’un petit bout de femme
Du genre de cell’ qu’on croise à Paname
Caress' la nacre de l’ accordéon
J’boufferai jamais tranquil’ mon saumon…

Aux premières notes j’ pose mes couverts
J’ai pas la berlue c’est Piaf en survêt
Amusée musette ! au limonaire
« Java Javais » son p’ tit air de guinguette

bis

Putain que c’est beau à faire chialer !
Du rire aux larmes, sa gouaille espiègle
M’a retourné. Elle m’a tatoué
Son nom sur le coeur : Claudine Lebègue

bis,bis,bis

Philippe Larue


Texte écrit vendredi 10 septembre 2004
Après avoir vu la veille Claudine Lebègue et ses 2 musiciens au Limonaire

(au fait : tout est vrai dans la chanson : même le menu ! J’ai mangé mon saumon aux lentilles un peu froid… mais cht’en veux pas Claudine )

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Génération Gogo

Je mate de ma taule
Des vidéos pornos
Je joue sur ma console
à des jeux Nintendo

Je mate de ma piaule
La séquence de viol
Je m’astique le joystick
sur des sites lubriques

Génération loto
Pas le bon numéro
Génération gogo
Je vote pour un logo

Microsoft$ & « Window$ »
Merci à l’ami Bill$
On passe pour « des Bills »
Quand on a un micro

Cara ou M.S.N.
Un smiley et je t’aime
J’vais pécho une « LOL »
Mdr elles rigolent

Portable ou Téléphone
J’existe quand il sonne
Tout le temps allumé
Papa paie le forfait

PaPaPa Pam PaPam
Papa paie le forfait
PaPaPa Pam PaPam
Papa paie le forfait

Pa Pa Pa Pam Pa Pam
PaPaPPaPaPam

Pa Pa Pa Pam Pa Pam
PaPaPaPaPaPam

1ère Descente chromatique

J’écoute à la radio
Les chansons d’Obispo
Je bouffe que Mac-Do
Et lis pas les journaux

O.G.M. Endemol
Dans mon hamburger - frites
Des perles de pétroles
Dans la nacre des huîtres

J’me prends pour un loustic
J’fais pas de politique
Rien qu’ de passer aux urnes
Ça me casse les burnes

Attention quand je vote
Moi, c’est pour la Star’Ac
Celle qui ‘a pas de culotte
mais un bon audimat

PaPaPaPam PaPam
PaPaPaPaPaPam
Celle qui ‘a pas de culotte
mais un bon audimat

Génération loto
Pas le bon numéro
Génération gogo
Je vote pour un logo

2ème descente chromatique

Dans mes fripes, mon fric
Je me chausse en re-Tock
Et je m’habille en nique
Mais j’ai l’air d’une loque

Je glande en trois bandes
Je balad’ mon croco
A la virgule, je bande
Aux logos Chuis accroc

Je remplis mon cerveau
De slogans de soda
Je garnis mon frigo
D’achats cola maya

Petits des gros lobbies
Glands aux petits logos
Après lobotomie
Haro sur l’Bonobo

Je singe mon voisin
Mais j’me crois plus malin
Crétin manichéen
D’un monde en déclin

Génération loto
Pas le bon numéro
Génération gogo
Je vote pour un logo

Philippe Larue

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Tiré au sort

Invention débile
jeu de pile ou face
où la vie est face
et la mort est pile.
La vie a visage
que la mort n’a pas.
Comme un présage
la pièce tournoie


pour trancher du sort,
effroyable et froid,
froid comme la mort,
l’heure du dernier choix.

Et la vie s’efface.
Et la mort te glace.

chorus

Un miroir sans vie,
Au noir de l’espace,
Quand la pièce luit
Un homme trépasse.

pour trancher du sort,
effroyable et froid,
froid comme la mort,
l’heure du dernier choix.

Et la vie s’efface.
Et la mort te glace.
Un miroir sans vie,
Au noir de l’espace,
Quand la pièce luit
Un homme trépasse.
Et la vie s’efface.
Et la mort te glace.

bis

Philippe Larue

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Le Téléphone (Fizz Bond)


Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam !
Fizz balam, bala ladi dalam !

Quand je t’appelle
Pour te dire que t’es Belle
Quand tu me téléphones
Et que je te fredonne :

Quand je t’appelle
Pour te dire que t’es Belle
Quand tu me téléphones
Et que je te fredonne :

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam, bala ladim ! (accentué)

La vie, la vie, la vie,
La vie est belle,
Belle, quand je t’appelle !

La vie !, la vie !, la vie !,
La vie est bonne,
Quand tu me téléphones !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam, bala ladim ! (accentué)

Marie !, Marie !, Marie !,
Le téléphone
Le téléphone sonne

Marie !, Marie !, Marie !,
Le téléphone
Le téléphone sonne

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam, bala ladim ! (accentué)

La vie, la vie, la vie,
La vie est belle,
La vie est belle !

La vie !, la vie !, la vie !,
La vie est tellement
Bonne !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam, bala ladim ! (accentué)

Marie !, Marie !, Marie !,
Le téléphone
Le téléphone

Marie !, Marie !, Marie !,
Le téléphone
Sonne

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam, bala ladim ! (accentué)

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam’, bala ladin’ dalam’ !

Fizz Bond ! Hari dadi dalam’ !
Fizz balam, bala ladim ! (accentué)

Philippe Larue

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I Love You so

Cliquez pour écouter.

Comme la quiétude des profondeurs,
Comme l’écho des mondes qui frémissent,
Comme l’étreinte des vies qui se meurent,
Les sons du silence m’envahissent.

So o So o o o o o o So o So o So o o o o o o So o So o

Je foule la terre brune
Des plateaux en terrasse
Comme on marche sur la lune,
Attiré par l’espace.

So o o o o o o So o So o So o o o o o o So o So o

Colporté par le vent
D’une flûte de pan,
Se répand le mystère
De l’eau de la Terre,

De la Terre de feu,
Du feu des volcans,
La magie des cieux,
Des hommes et du temps…

So o So o o o o o o So o So o So o o o o o o So o So o

I Love You So

Philippe Larue

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Sabary

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Mes frères Je pars
Sous de meilleurs cieux
Je m' nourris d'espoir
Je vous dis adieu

O vent du désert
Souffle Sirocco
Je quitte ma Terre
Pour l'Eldorado

Loin de ma Patrie
et Loin de mes amis
Je vais me construire
Un si bel avenir

Exil volontaire
Passager clandestin
Quelque part sur Terre
J'ai perdu mon chemin

J' voulais m'envoler
Chuis tomber de haut
J' me suis enterré
Station picasso

J'ai pas eu d' billet
Je chant' dans l' métro
Pour les "sans papier"
Pas de pays chaud

Mon rêve était beau
Un miroir aux alouettes
Tous mes idéaux
Tombés aux oubliettes

A peine arrivé
de Guiné Bissao
On m'a arrêté
Je finis au cachot

Quand je me retrouve seul
Entouré de ce linceul
Fait D'opprobe et d'infamie
En fermant les yeux, je prie

Né sous d'autres cieux
Pas d'Eldorado
Je demande à Dieu
Aux sons des griaults

Sabari Allah Sabari Hi
Sabari Iya Démé-Hein

Bis,bis,bis

Une seule race
la race humaine
Un seul espace
Celui ou l'on s'aime

Philippe Larue

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Mississipi
de Beaux Paysages ...

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Je rêvais encor' de beaux voyages
Une envie d'espace et de grand large
Tomber amoureux d'un paysage
Pour vivre heureux au bout de mon âge

Comme un désir de partir d'ici
Ressentir l'appel d'une autre vie
J'ai pris mon bâton de Pélerin
Et le temps de flaner en chemin

Battus par le vent, les buissons ardents
De ma solitude de chien errant
Je me croyais dans un film de John Wayne
"Poor Lone Some Cowboy"courant la plaine

Boire aux sources de l'Orégon
Voir jaillir l'eau à Yellowstone
La Terre tremble aux pas des Bisons
Souvenirs de Little Big Horn

Au wyoming, la Terre des Cheyennes
J'ai senti un souffle de liberté
Compris que ma quête n'était pas vaine
Que ça valait la peine d'essayer

Quelque part entr' Menphis et Saint Louis
Sur les rives du Missippi
J'ai enfin trouvé la Terre Promise
Un endroit où poser mes valises

C'est là que je finirai mes jours
A récolter ce que j'ai semé
Un peu d'amour dans ce long parcours
Si j'ai vécu, c'est d'avoir aimé....

Philippe Larue

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Je donnerai
(Cassandra
1+1=toi)

Cliquez pour écouter

Je donnerai la clarté du soleil
pour cette lueur qui luit dans tes yeux

Donne moi

Je donnerai la nuit et ses étoiles
pour le croissant radieux de ton sourire

Souris moi

Les torrents, les sources et les ruisseaux
pour l'eau vive cascadant de ta bouche

Embrasse moi

Et toute la fraîcheur de l'océan
pour la candeur de ton rire d'enfant

Ecoute moi

Je donnerai mes plus beaux paysages
Pour contempler les traits de ton visage

Regarde moi

Je donnerai les senteurs de l'orage
pour le doux parfum de ta chevelure

Respire moi

Je donnerai un monde de plaisir
pour caresser la douceur de ta peau

Touche moi

Oui, Je donnerai la Terre et le ciel
pour l'espace de tes bras, Cassandra

Serre moi

Je donnerai tous les matins du monde
pour un jour m'éveiller auprès de toi

Je suis là

Je donnerai, Je donnerai la vie
pour te faire un enfant. O mon Amour

Mon Amour

Je donnerai, Je donnerai la vie
pour te faire un enfant. O mon Amour

Mon Amour

Je donnerai, Je donnerai la vie
pour te faire un enfant. O mon Amour

Mon Amour, Je t'aime

Philippe Larue

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Céline©

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Ma rousse Céline, ma Clémentine
Ma rousse Céline, ma Clémentine
Ma rose sauvage, mon aubépine, O Céline
Ma rose sauvage, mon aubépine, O Céline

Ma rousse Céline, ma Clémentine
Parfum des prairies, après l'orage
Ma rose sauvage, mon aubépine, O Céline
Ton doux visage, mon héroïne, O Céline

Ma rousse Céline, ma Clémentine
Mes pensées chagrines, rouge sangine
Ma rose sauvage, mon aubépine, O Céline
O femme volage, tendre et caline, libertine

Ma rousse Céline, ma Clémentine
Ma douce rouquine, ma mandarine
Ma rose sauvage, mon aubépine, O Céline
Tout peut s'oublier, se pardonner, imagine

imagine, imagine...

Philippe Larue

Musique composée par Ali Chelli

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Tu es entrée dans ma vie

 

Moi qui croyais ne plus jamais avoir peur
Moi qui pensais ne plus ressentir de douleur

J'étais celui que plus rien ne console
Brûlées toutes mes idôles

Fin du film Quand le rideau va tomber
J'avais fini d'espérer

Je savais que pour moi il n'était plus temps
Etais je mort ou vivant ?

Le jour où Tu es entrée dans ma vie
Tu m'as sorti de l'oubli

Moi qui croyais ne plus jamais avoir peur
Moi qui pensais ne plus ressentir de douleur

Cuivres

J'étais celui que plus rien ne console
Brûlées toutes mes idôles

Fin du film Quand le rideau va tomber
J'avais fini d'espérer

Je savais que pour moi il n'était plus temps
Etais je mort ou vivant ?

Le jour où Tu es entrée dans ma vie
Tu m'as sorti de l'oubli

Moi qui croyais ne plus jamais avoir peur
Moi qui pensais ne plus ressentir de douleur

modulation

Tu couleras encore dans mes veines,
Au petit jour de la Nuit des temps
Et quand viendra le matin blème,
Ma chair et mon sang, nous serons amants,


Tu es ma raison d'être,
Et Mon droit d'espérer
J'ai appris à rêver
pour renaître

Tu es entrée dans ma vie, m'as sorti de l'oubli,
J'ai appris à renaître
à rêver

Je veux être heureux.

Philippe Larue

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